Quelques techniques de gestion du stress
Maintenant que vous connaissez la différence entre bon stress et mauvais stress, découvrez comment lutter contre ces effets. Retrouvez tous mes conseils dans les PDF à télécharger gratuitement à la fin de l’article.
Dans son guide illustré, l’Organisation mondiale de la Santé propose 5 grands axes pour lutter contre le stress (OMS, 2020).
S’ancrer
En cas de stress, de brouillard mental ou de tempête émotionnelle, il est important de redonner toute leur place à vos sensations, à vos émotions, mais aussi à vos pensées. L’objectif est de rediriger votre attention sur le monde qui vous entoure.
Dans ces instants de reconnexions, soyez curieux et attentifs aux petits détails. Si vous vous exercez régulièrement, vous constaterez peut-être que des activités ennuyeuses deviennent plus agréables, et, par la suite, il sera plus facile de vous ancrer au moment présent dans des circonstances plus difficiles.
Ce qui fait la différence entre bon stress et mauvais stress tient parfois simplement un sentiment négatif chronique dont nous ne parvenons pas à nous défaire. Il se peut aussi qu’en sentant monter ces émotions compliquées, vous tentiez de les mettre à distance pour qu’elles ne vous submergent pas.
Pourtant, tenter de les faire taire sans leur laisser la place de s’exprimer, c’est justement là qu’elles finiront par vous affecter durablement et créer les différents maux évoqués précédemment. Il est donc important de les conscientiser pour les comprendre avant de s’en décrocher.
Face à une situation difficile, il existe trois modes d’action :
- Fuir ou partir, comme lorsqu’on évite les conflits à tout prix, par exemple.
- Renoncer et s’éloigner de ses valeurs personnelles quand la situation ne permet pas d’issue plus favorable.
- Changer ce qui peut l’être, accepter ce qui ne peut être changé et vivre en accord avec ses valeurs personnelles.
Pour contrer le stress chronique, la troisième solution permet de se mettre dans une situation d’acceptation et de voir le verre à moitié plein. Des exercices simples existent pour y parvenir.
➡️ Retrouvez d’ailleurs l’exercice correspondant à cet axe dans le PDF « Bon stress, mauvais stress » à télécharger gratuitement à la fin de cet article.
Plus facile à dire qu’à faire ? En réalité, c’est qu’on ne sait pas toujours par quoi ou comment commencer…
Et comme on est parfois plus indulgent avec les autres qu’avec soi-même, commencer par observer se passe ailleurs qu’en notre for intérieur. La bienveillance est très liée à la conscientisation de ses émotions et sensations (cf. Se décrocher). En effet, si on ne reconnaît pas une émotion négative, comment la transformer grâce à un regard plus doux et neutre ?
Dans la même lignée de conscientisation, laisser la place aux émotions et aux sensations difficiles de s’exprimer est incontournable. Il existe une tendance générale à ne pas trop montrer ses émotions, à les cacher, comme si elles n’étaient pas légitimes ou n’avaient pas leur place.